dimanche 29 novembre 2009

Moins - L'entretien d'évaluation by Ti

Partiel :
Faire sommaire :
Généralités /1
Secteur 3 catégories /5
Outil d’évaluation /15

GENERALITES
L’entretien d’évaluation annuelle
Tjrs à la même période de l’année.
Faire le point sur l’année de travail.
Toujours par deux : évaluateur et évalué.
Outil de communication entre une ou plusieurs hiérarchie(s) et le salarié.

On y traite de ces sujets : Rythme, horaires, besoin en formation, production, dysfonctionnement.
C’est une discussion. On n’impose pas et ce n’est pas un règlement de compte... C’est de la communication.
On parle du temps de travail.
On peut demander des formations par exemple lors d’un changement de poste ; on ne peut demander que des formations courtes et non les formations CIF (« contrat individuel de formation »), longue et qualifiée, on est plus dans l’entreprise pendant 1an, et on touche 90% du salaire.
C’est aussi le moment de faire le point sur ses progrès.

Fiche de poste : il y figure toutes les taches qu’on doit faire. L’évaluateur en a besoin, premier outil sur lequel on repose pour faire son évaluation. Si on doit augmenter votre travail il faut votre accord et le rajouter sur la fiche de poste (bien détailler les missions supplémentaires).
L’évaluation peut aussi porter sur la GPEC, mise en standby en ce moment.

On évalue les compétences :
Tout ce que la fiche demande de faire. Respect de la règle 80-20 (on estime qu’à 80% on accomplit toutes ses taches mais qu’on pourrait en faire 20% supplémentaire).
L’intégration dans l’entreprise (à 80% on s’intègre et il y a 20% de petits conflits.)
Le temps mit pour faire les choses et voir comment on pourrait en gagner.

L’entretien c’est 50-50 de tps de parole.
L’évaluation d’un cadre sera bcp plus pointue (car évalué par rapport à lui mais aussi par rapport à son équipe).

L’évaluateur a une mission d’accueillir l’évalué, de mise en confiance. Espace accueillant. Souvent cote à cote. On a besoin d’assurance. Dimension d’aider l’autre.
30-40 minutes est le temps idéal. Savoir fixer son temps.

Amélioration des conditions de travail.
Changer les horaires.
La question des astreintes.
Ce que notre hiérarchie pense de notre travail.
L’évalué doit connaître l’évaluation finale, que ce soit celle du DRH ou du chef de service.

Objectifs N+1.
Signatures des deux.
Boite à idées dans certaines entreprises.

Se préparer à l’évaluation
Constructif, précieux, pas de règlement de compte, c’est une construction réciproque. Objectif de progrès, communication transparente, critiques constructives. Toujours individuel.
Le deux doivent se préparer. L’évaluateur a des outils à sa disposition.

L’évaluateur :
Evalue des faits, des compétences.
Réaliser ses taches le mieux et avec le plus de rentabilité possible.
Rechercher les écarts entre ce qui était prévu et ce qui a été réalisé.
Rechercher les agressions.
Rechercher les besoins en formations.
Optimiser l’adéquation emploi/expérience.
Fiche de poste indispensable, car l’évaluateur ne connaît pas forcément les employés de l’entreprise.
Obligation des visites médicales en période d’essai. Va être le seul à pouvoir lire la fiche d’aptitude délivrée par la médecine du travail.
Verra les absentéismes, maladies, retards…
Peut avoir un paperboard.
Il consacre sont tps à l’évalué (pas de téléphone etc), pas de dérangement.
L’évaluateur ne doit pas dire que des choses négatives.

L’évalué :
Doit se préparer aussi. Est obligatoirement prévenu avant, au moins une semaine.
Reprendre sa fiche de poste, noter les taches.
Dire ce qu’on pense de son travail, si on pense pouvoir évoluer, si on veut changer de poste etc. Dire si on pense faire d’avantage.
Dire ses difficultés.
Rester diplomate, pas de règlement de compte.
Se préparer est bien perçu, on a fait son propre bilan.
Exprimer son ressenti, discussion constructive.
Parler des formations qu’on a eues : durée suffisante ? Bonne qualité ? Notre ressentit.
Se préparer à argumenter, par exemple si on n’a pas atteint nos objectifs.

Première page :
Année, date de l’entretien
Nom de l’évalué, coordonnées, date de naissance, poste
Nom de l’évaluateur
Outils d’évaluation

Savoir-être/Comportement
Présentation
Façon de parler (facilité à communiquer)
Ponctualité
Relationnel : envers la hiérarchie et envers le client
Esprit d’équipe (points de vue différent si c’est un cadre)
Dynamisme
Autonomie
Prise d’initiative
Respect des règles de l’hygiène et de sécurité (peut aussi aller dans savoir-faire)
Bonne humeur
Disponibilité
Esprit de curiosité (développement personnel, normal chez les cadres, possibilité d’évolution chez les autres)
Adaptabilité
Rapports à la hiérarchie (pour les trois)
Créativité
Motivation
(Sentiment d’appartenance)
Acceptation des ordres
(Capacité à gérer son stress)

++ Cadres
Personnalité
Capacité à gérer une équipe
Capacité à donner des ordres
Diplomatie
Capacité à prendre des responsabilités
Capacité à déléguer ses responsabilités
Rapports aux subordonnés
Capacité à rester professionnel
Capacité à accueillir/intégrer un nouvel employé
Capacité à motiver (leadership)
Autorité
Rapport avec l’environnement (familles... milieu hospitalier)

Savoir-faire/technicité
Employés et technicien : dépend du poste, du secteur
Ex : femme de ménage
Maitrise et respect des règles de sécurité/hygiène (connaissances des produits, des outils etc besoin de formation ?)
Discrétion/relationnel
Esprit d’initiative (signaler pbs)
Rapidité
Efficacité : finitions, être méthodique
Capacité à s’organiser

Technicien
Ex : caméraman
Relation aux autres
Maîtrise des outils : son, image, montage, polyvalence
Qualité d’expression (artistique mais aussi si passe devant la caméra...)
Disponibilité (obligation, alors que l’employé n’est pas obligé, plus sévère donc dans savoir-faire)
Déplacements
Organisation
Aptitude à contrôler

Cadre
Capacité à tenir et à atteindre les objectifs
Motiver une équipe
Déléguer ses responsabilités
Responsabiliser son équipe : la rendre autonome
Capacité à faire progresser son équipe
Capacité à adhérer à la démarche qualité
Connaissance des règles
Aptitude à promouvoir de nouveaux projets

Faire un graphique à partir du tableau, sans le remplir
Commentaires :
Faire une rubrique commentaires du salarié qu’on laisse vide

Faire une rubrique satisfaction du salarié quant à son poste, quant à l’équipe, par rapport aux conditions de travail: peu satisfait, satisfait, très satisfait, laisser place pour commentaires.

Commentaires de l’évaluateur : (pas obligé de le remplir)
Objectifs n+1: quels sont les nouveaux objectifs du salarié ? Changement de poste, de bureau, d’organisation ? Formation ? Objectifs chiffrés pour les cadres.
Demande de seconde évaluation (pour les cadres)
Fin :
Signature de l’évalué et signature de l’évaluateur et date, si demande de seconde évaluation signature de l’autre évaluateur (supérieur hiérarchique).

Parrini - by Ti et Amélie

La culture d’entreprise est arrivée dans les années 1980 chez les anglo-saxons qui privilégient la performance, le talent, l’ingéniosité.
Le succès d’une entreprise amène la question de la culture d’entreprise ; on constate qu’elle est fondamentale.

Le paternalisme, l’histoire, sont d’autres éléments allant de paire avec la culture d’entreprise.
Là où la France, les USA, l’Angleterre ont fait le pari d’injecter des fonds dans leurs armées, le Japon et l’Allemagne, privés de leurs armées après la guerre, ont mené une guerre économique. Ils sont les plus riches d’un point de vue éco en Asie et en Europe.

La culture d’entreprise est un instrument, elle a des caractéristiques que l’on peut faire varier.

Les com. interne et externe doivent suivre une logique, une cohérence.

L’identité d’entreprise passe également par des choix vestimentaires mais cela se différencie de la culture de métier (médecins etc).

Lévi-Strauss précisait qu’il n’y avait pas de culture dominante. En revanche on peut affirmer qu’il y a des cultures d’entreprise fortes, assurant la pérennité de l’entreprise, et d’autres faibles, la mettant en péril.

On a instrumentalisé la culture d’entreprise. On l’a segmentée pour mieux la comprendre et en faire quelque chose de concret. Elle appartient à une stratégie de l’organisation mais demeure une idéologie managériale, car elle tente de faire changer un savoir être comme elle changerait un savoir faire.

« Chaque entreprise se conduit comme un microcosme humain spécifique, elle constitue une société particulière avec sa structure et ses règles du jeu, ses normes et ses valeurs, ses idéaux et ses rêves, ses passions et ses luttes, mais aussi ses compétences et ses faiblesse propres. Elle est cela parce qu’elle est composée d’êtres humains et fabriquée par eux au cours d’une histoire marquée par des épisodes critiques : affrontements, projets, réalisations, crises, succession, fusion… » Raymond Reitter.

« Microcosme » : ensemble circulaire clos. Implique une définition de la culture d’entreprise cloturante. S’oppose à une définition de l’organisation comme un système ouvert tel que les systémiciens de l’école de Palo Alto définissent le système.

Pour comprendre la culture d’entreprise il faut chercher à savoir comment l’organisation se définie, et décider comment nous, chercheur ou intervenant, la définissons. C’est le point de vue épistémologique de l’organisation.

L’organisation est une réalité conceptualisée.

« Normes et valeurs » : l’organisation est un système normé. L’activité de l’orga consiste en l’élaboration d’activités mesurables et pouvant être soumises à l’évaluation. Ce sont les normes organisationnelles qui permettent à une entreprise d’attester de son existence.
Un écrit de communication (registre etc) n’existe pas sans normes. Personne ne peut déranger à une norme. Par exemple si j’écris juste sur une affiche « Toute personne étrangère au personnel ne peut entrer ici », je ne pourrais pas donner de sanction à une personne étrangère qui est entrée ; mais si je fais passer cet écrit dans le règlement, en norme, je le pourrai.

« Histoire marquée par des épisodes critiques » : cf les ethno méthodes : façon d’observer le terrain par un système de recueil de données qui tend à l’exhaustivité et qui concerne tout phénomène humain et son environnement. Catégorisation.

On peut constater que le caractère humain composant une entreprise impose, selon Reitter, une culture unique et spécifique.

« L’entreprise est un système sociale n plus d’un système économique et technique ; elle a ainsi toutes les caractéristiques d’une société humaine avec son histoire propre, ses valeurs centrés sur le travail, les relations interprofessionnelles et hiérarchiques, et son insertion dans une société globale elle-même porteuse de culture » dit Renaud Sainsaulieu dans
Sociologie de l’Entreprise Organisation Culture et Développement.
L’entreprise est un lieu de productions de valeurs collectives et de normes, de symboles et de codes, qui lui permette d’acquérir sa propre identité et de construire sa propre culture.
On peut même remarquer des micro-cultures dans un grand groupe par exemple :
Micro-culture dans l’entreprise de Paris, dans celle de New York etc.
Culture d’entreprise : « nous », esprit de groupe.

L’entreprise est productrice de système de représentations et de cultures. Elle n’est pas seulement un réceptacle de cultures sociétales, communautaires ou professionnelles (comme l’école, la famille, le quartier…). L’entreprise est source d’apprentissage culturel. Sainsaulieu met en relation culture d’entreprise et identité.

Gestion de RH :
- Ouverture d’une porte de réflexion sur les chiffres ; partie créative, partie de réflexion.
- L’individu dans la collectivité, « le groupe est plus que la somme des individus ». groupe qui a une identité propre.

Syndicat moyen de com° ascendante, porte une parole collective, la voix de l’individu n’intéresse pas la gouvernance. La gouvernance, choix politique d’une organisation.
Invasion de l’organisation ds la vie individuelle.
Une fois les traits de la culture d’entreprise identifiés, ils vont être perfectionnés pour être mieux identifiables.
Les anciens : institutionnalisation.

Knowledge management.
Faire un système au-delà des personnes qui le composent : cette somme correspondrait à la culture d’entreprise.
Transformer l’acteur professionnel en supporter.

Le fond de la culture d’entreprise « normalise » les relations.

La culture d’entreprise permet de mobiliser l’ensemble des salariés autour d’un objectif ou d’un projet d’entreprise qui résulte de la persévération de la culture et la défense de son système de valeurs collectives.

Les rapports humains sont régis par la hiérarchie, soit par les motivations ou les représentations que chacun se fait de cette entité qu’est l’entreprise.
L’entreprise produit des modèles culturels qui sont le fruit des représentations sociales de chacun de ses membres (idée de Sainsaulieu).
La culture apparaît comme « le réservoir intériorisé transmis et soigneusement élaboré par l’Histoire d’un ensemble de valeurs, de règles, et de représentations collectives qui fonctionnent au plus profond des rapports humains ».

La sociologie des entreprises. Bernoux
Un groupe, une entreprise, une organisation se constitue et ne peut pas fonctionner sans un lien libidinal incluant les concepts Freudien d’amour et de rejet, de narcissisme et d’identification.
Ce type d’approche répond à la question de la création de l’attachement, voir de la complicité, voir de l’affectif présent dans tte relation et qui permet à l’organisation de tenir et de durer.

La culture d’entreprise trouve sa source ds le « patrimoine des valeurs affirmées où latentes cultivé par l’entreprise, elle exprime la manière dont cette entreprise veut être perçue par ses principaux publics ». Nicole Hebret.

Culture corporate global est le résultat d’une expérience des modèles de savoir être et de savoir faire, des capacités à être d’avantage en prise directe avec les réalités sociales, économiques, et culturelles actuelles. Cette culture d’entrepris veut accroitre la cohésion sociale, le sentiment d’appartenance, la motivation.
Dans un but de rentabilité accrue par plus de productivité dans un contexte hors crise.
Amélie : On peut parler d’instrumentalisation de la culture si celle-ci…de créer une…artificielle injectée dans l’entreprise dans le but d’inculquer au salarié l’identité commune. Le premier moteur de la mise en action de la culture d’entreprise est la communication.

En résumé, la notion de culture d’entreprise est attachée à des concepts comme l’identité, la représentation, les rites et les rituels, les rumeurs. La culture d’entreprise s’associe à la corporate culture c’est à dire à l’image.
Elle peu s’auditer en fonction de la détermination de ses différents traits. Elle a à voir avec l’interculturel.

Liens institutionnalisés, le « je » devient « nous »

Théorie culturaliste (être) et théorie du manager (faire)

L’entreprise devient une part de nous-mêmes et on part avec. Lorsqu’il y a des turbulences on secoue le groupe et les individus.

« L’entreprise est dépendante du contexte »

Touche les liens groupaux et les liens individuels

La culture d’entreprise va générer une dépendance des individus. Identité.
Illusion groupale

Tout ce qui va faire du bien au groupe, à l’individu et va renforcer son lien à l’organisation.

Quelles relations entre communication managériale, institutionnelle et la culture d’entreprise ? Quels outils ? Quel type de communication ?
Communication engageante (Bernard), com persuasive.
Com interne.

La com est à la base de la culture d’entreprise. Les gestionnaires la travaillent mais sans les termes de gestionnaires (rentabilité etc)
Organisation : réelle, symbolique, culturelle, imaginaire

La culture d’entreprise est relative à une intention managériale.

Partiel
Article sur entreprise.
Les « éléments saillants » de la culture d’entreprise.
Analyse sémiologique si photo.
Quelle entreprise ? Thèmes abordés par le journaliste et le manager ?
Recherche de sens et recherche d’adéquations, de congruences.

Exemples : IKEA

Thème : inauguration d’un nouveau magasin, alcool dés le matin etc
Donc la culture d’entreprise est en appui sur la tradition, les coutumes suédoises. Et donc créativité.

Thème : tutoiement
Donc proximité et confiance

Penser la culture d’entreprise en termes de stratégie

Thevenet
Godelier

Une identité émerge sur un fond social
Idéologie du leader
Le fondateur est-il le manager ?

Pour cerner une culture d’entreprise, on recueil des données :
- L’origine de l’organisation
- Les empreintes
- L’histoire
- Réputation
- Le produit, la culture de produit : comment le fondateur est-il inséparable du produit, comment le produit le cache etc ? culture du nom.

Partiel : analyse du texte.
Quelle stratégie ? A justifier.



Catégories :
Fondateur
Histoire
Métiers
Valeurs
Signes et symboles

Sur quelle hypothèse, sur quel système, est fondée l’entreprise ?
Recherche des logiques.
Création d’un nouveau désir.

Fondation de l’entreprise : un moment donnée, temporel.

Choix et expérience du fondateur.

Le fondateur devient une figure emblématique. Nom puissant qui suscite des significations.

Contexte
Challenge initial
Principes fondateurs
Recherche de significations collectives :
En quoi a cru à l’époque le fondateur ? Ensuite, l’histoire a-t-elle modifié ce crédo (ex : FNAC : les fondateurs étaient communistes et voulaient la culture accessible pr tous aujourd’hui c’est plus tellement le cas) ?

Le groupe va s’approprier le crédo du fondateur.

Rappel : Nous avons le droit au cours pendant le partiel (article sur une entreprise et en dégager la culture d'entreprise.)

Anthropologie de la Communication - Rasse by Ti et Amélie

1. Définitions
L’anthropologie de la communication a été fortement développée par Winkin dans les années 80. Qu’apporte l’anthropologie à la communication ? L’anthropologie apporte un certain recul et concerne la convergence des peuples.

Il y a une école française. Mais toute la place est occupée par les écoles Nord Américaines (Goffman à Chicago, Bateson à Palo Alto, Watzlawick à Philadelphie…). Mead et Bateson ont fait bcp de terrain, sont allé à la rencontre des dernières tribus, approche interactionniste, interculturelle et individualiste.
Tous travaillent sur l’interrelation entre les gens, individualiste. La culture forme un environnement qui marque la personnalité des gens.
Margaret Mead : « double bind » (double contrainte), injonctions paradoxales amenant à la schizophrénie, question de l’incommunication.

Il existe une anthropologie de la communication française liée à quelques grands auteurs comme Braudel et Lévi-Strauss. Moins individualiste et plutôt une approche globale.
Comprendre l’histoire de l’humanité.

Lévi-Strauss défini 3 grands niveaux :

Ethnographie : au plus prés des habitants, étude des sociétés sur le terrain. Méthode : observation participante, empathie, entretien, description, imprégnation lente et continue, observation. Vivre au sein de la communauté, comprendre comment elle s’organise, quête, comprendre la vie sociale… « la taille de la société doit être suffisamment réduite pour que l’auteur (le chercheur) puisse rassembler la majeure partie de son information grâce à une expérience personnelle ».

Ethnologie : visée plus synthétique. Travail sur plusieurs communautés et donc on fait appel au panoptique des savoirs. Utilisation des travaux faits par d’autres, renoncer à produire soi-même toutes les données. Il y a 3 directions que l’on peu prendre : géographie (études des groupes voisins), historique (reconstituer le passé de la population), systématique (généraliser un phénomène, une catégorie isolée comme tel type de coutume, tel type de technique…)

Anthropologie culturelle : géopolitique, macro-économie ; Volonté de faire une histoire de l’humanité. L’anthropologie tend à une connaissance globale de l’homme, de l’ensemble du développement humain, valable pr toutes les sociétés. Comparatif et généralisation. Recherches d’invariants qui traversent les sociétés pour arriver à généraliser. Idée que si nous voulons prendre de la hauteur sur ce que nous sommes devenus, « il est nécessaire d’avoir des notions justes pour bien juger de notre état présent ». garder la trace des civilisations qui nous ont précédé. Retrouver la culture, qu’est ce qu’il y a d’universel. On s’intéresse à ce qui est trans-culturel. L’archéologie nous livre des enseignements sur la façon dont vivaient nos grands ancêtres mais ne nous dit rien de leur vie sociale. L’anthropologie cherche à donner du relief, à mettre en perspective et en discussion notre monde actuel écrasé par une pensée unique. Recherche des progrès presque « insensibles du commencement » (Rousseau cité par Lévi-Strauss dans Tristes Tropiques)
Autre façon de travailler, l’expérimentation : reproduction d’un phénomène technique dans les conditions originales. Les anthropologues s’intéressent plus à la culture qu’à la technique.

2. Les sociétés primitives
Comment des sociétés primitives ont inventé la différence ?
La différence fait le besoin d’échanger (Braudel) ; ce qui a fait la dynamique de l’échange entre les populations est la diversité culturelle.
A partir de la sédentarisation de l’homme, une nouvelle dynamique se met en place. Jusque là, l’homme est chasseur cueilleur, le déplacement est la condition de sa survie et il n’a pas de provisions, pas d’accumulation.
Comment survit-on dans des situations si hostiles ?
Le groupe social permet la survie. Mais comment ce groupe est-il fondé ? Car finalement un homme jeune pourra s’en sortir seul, sans avoir besoin de s’encombrer d’enfants, de vieillards etc. On remarque deux grands invariants, deux faits de culture :

La division sexuelle des taches : elle fonde la famille. Complémentarité entre les sexes. Nécessité de vivre ensemble. Cette division est le « simple moyen d’instituer un état de dépendance réciproque entre les sexes ». Obligation de vivre ensemble. Les taches interdites changent selon les tribus (par exemple dans l’une les femmes vont travailler aux champs alors que dans une autre ce sera le travail des hommes). Exemple des Gayakis : les femmes portent les paniers et les hommes les arcs. Les femmes n’ont pas le droit de toucher aux arcs, et les hommes ne doivent pas s’occuper des paniers sinon le pané (malédiction) tombe sur eux. Porter et chasser sont deux choses indispensables.

La prohibition de l’inceste : fonde l’échange entre les clans. A partir du moment où le groupe s’interdit ses propres filles, le clan doit aller chercher les conjoints à l’extérieur et il y a échange. Il s’impose donc de nouer et d’entretenir de vastes réseaux d’alliance entre groupes sociaux.
Le « connubium » : capacité d'établir des liens de parenté à travers le mariage.

3. L’invention du terroir
Quand l’homme se sédentarise il peut accumuler mais il devient tributaire de l’espace qu’il habite. Il doit faire au mieux avec les caractéristiques du milieu, en extraire les moyens de son existence (se nourri, se vêtir, se défendre, se loger, accumuler des provisions…). Plus il s’adapte à son milieu, plus il se distingue.

Alpes du Sud : patrilinéaire rigide ; on vit 6mois dans la même pièce de la maison ; mode de vie différent ; on profite de l’alpage
Au bord de mer : économie du port, de la pêche. Le pêcheur est souvent plus pauvre que le commerçant.

Villages contraints à l’autarcie (jusqu’au 19é 90% des villages sont en autarcie).
Diversité des climats, isolement. Difficultés pour communiquer. Tout ceci entraine une grande diversité des cultures.
Une communauté est toujours fascinée par ce que les autres produisent. On va essayer d’échanger, de communiquer malgré les différences.

Approche structuraliste de Lévi-Strauss.

Anthropologie : histoire des sociétés humaines depuis nos ancêtres les plus éloignés.
La diversité des milieux imposait la diversité culturelle.

Plus une société veut vivre en autarcie moins elle y parvient et plus elle est fascinée par ce que les autres possèdent.
Qd on cherche à vivre de plus en plus en autarcie, on y parvient pas ; il y a toujours une fascination pr ce que l’autre produit, possède.

Sociétés préindustrielles : pauvreté des moyens de communication qui oblige les populations à vivre en autarcie.
Il y a une diversité des cultures enracinées dans le terroir.
Complémentarité = nécessité d’échanger.
Plus les cultures se distinguent plus elles ont besoin d’échanger.

Instauration des premiers réseaux de communication, élémentaires et limités par la pauvreté des moyens de transports.
Les gens de pouvoir, les militaires, les élites voyagent. 99% de la population ne voyage pas, prisonnière de son espace.

Société pré-industrielle / Première révolution des moyens de communication : le flottage sur fleuves puis sur la mer. La Méditerranée devient le centre du monde, un espace de communication. Les phéniciens sont les premiers à se lancer à sa quête. Les voyages permettent de s’inspirer des autres civilisations, des emprunts culturels et techniques se font entre les civilisations mais avec des moyens de communication sommaires et élitistes. La Méditerranée devient un espace dense de communication, un réseau militaire et administratif. Moyens de com sommaires, seules les élites ont une vision du monde. Les transports ne sont jamais faciles, ils épuisent les hommes et les ressources naturelles, sans compter les risques.

Société industrielle / Deuxième révolution : la machine à vapeur, le train, le steamer.
Cette révolution est une révélation et met fin aux terroirs. Spécialisation industrielle des régions. La culture est à l’articulation entre territoire et industrie.
Exemple : The Rocket construit par Stephenson en 1830 relie Liverpool à Manchester. Développement du chemin de fer.
Le train atteint les villages les plus isolés et les ouvre au monde. Le steamer réduit les distances. Pour la première fois on va pouvoir acheminer des denrées à un cout acceptable. Le train va permettre la rencontre du fer et du charbon : l’industrialisation. Le train révèle les terroirs. L’essor des moyens de transport permet le développement des industries. Le train dynamise les régions puis va finir par les ruiner.

Production de masse standardisée (avec le Fordisme).
Essor des industries culturelles et des mass media.

• Société post-industrielle / Troisième révolution des moyens de communication: l’instantanéité.
Fin du 20é la rencontre de l’informatique et la connectique permet de lier entre eux hommes et machines. Au plan anthropo, ce qui va être important c’est qu’elle se généralise. Centre de tri télégraphique et téléphonique.
Jusque là le coût des connections rendait la circulation de l’information exceptionnelle.
Les réseaux de com se développent à vitesse exponentielle.
Mondialisation de la compétition, dispersion, parcellisation, et délocalisation (globalisation des processus de standardisations industriels) de la production (explosion et atomisation de la diversité, des identités collectives et individuelles).
Accélération des processus de communication. Lévi-Strauss : la communication s’opère à au moins 3 niveaux :
- La communication des hommes : celui de la parenté, lent, au rythme des générations.
- La com des biens et services : celui de l’échange de biens et services, bcp plus rapide, au rythme des saisons (services) et des moyens de transports (biens).
- La com des messages : circulation des message + images + sons, instantanée, vitesse de la lumière.

Les cultures se fondent dans un cercle de plus en plus large jusqu’au cercle le plus large d’une culture mondiale, et dans le cas de la Méditerranée, de deux grandes cultures qui opposent le Nord et le Sud.

Dossier : 10-15pages, entre 3 et 5 personnes. Pour le 15 janvier.
Etudier les phénomènes de mutations sociales que produisent l’essor des nouvelles technologies et la mondialisation.

Le développement des cultures locales a commencé à disparaître avec le train.
Les cultures locales vont se fondre dans les cultures nationales.
Les nations vont se développer au 20éme siècle.

Les réseaux de com se développent à une vitesse exponentielle. La mondialisation de la compétition, dispersion, parcellisation et délocalisation.

Convergences et hégémonies des solutions techniques : cas de la machine à laver.
Chaque culture depuis la nuit des temps a crée des processus pour avoir du linge propre.
Au début, diversité des méthodes, puis la machine que nous avons aujourd’hui s’est imposée grâce à la mécanisation. Universalisation.

Chaque jour une langue populaire disparaît.
Disparition de la diversité.

Les produits de l’Amérique du sud ont sauvé l’Europe de la famine.

Chaque région produisait son propre formatage.
Maintenant convergence de gout.
Diversité source d’enrichissement ; il faut une société, une communauté culturelle pour faire cette diversité.

Diversité des formes de la famille :
Unilinéaire, patrilinéaire : les enfants héritent du père et vivent à son domicile.
Matrilinéaire : principe du mari-visiteur.

Le modèle de la famille atomisée, patriarcale, ambilocale (les enfants choisissent le domicile de l’un des parents), romantique (Occident), s’impose progressivement à la planète toute entière.
Mais dans les faits ce modèle reste fragile.
1970 : 393 700 mariages et 40 000 divorces.

Famille dispersée
On passe plus de tps sur les écrans (30h devant la télé).

Famille virtuelle
Parenté éclatée et reliée par les TIC.
En couple avec enfants : 36% en 2006, 32.4% en 2003.

Célibataires et monoparentales :
23.1% en 2006
36.4% en 2003

L’anthropologie permet de prendre du recul et en même tps celui dans lequel nous sommes est « un monde de transition » qui va disparaître.

La famille (la parenté) se recompose pour des fêtes exceptionnelles grandes ou petites, mais préparées de longues dates grâce aux TIC.

Engagements et démarches du chercheur - Geffroy Tronc Commun by Ti

Complexe scientifique des sciences de l’info-com.
L’université française rechigne aux métamorphoses, Constitution très conservatrice.
Seul point commun entre université et entreprise : la culture.

Objet de recherche à bien définir.

Double mouvement :

- diabolique : séparation dans toute démarche, division, notion de deuil car obligé de renoncer, tri, va falloir délimiter les champs de recherche, où il faut identifier un thème de recherche, à partir duquel on doit formuler un sujet puis arriver à ciseler pour faire émerger un objet de recherche, mouvement du champ à l’objet en utilisant des outils.
- symbolique : articuler, rassembler, dialogue avec les auteurs et entre les auteurs. Dimension des sources, reconstruire la chronologie d’une pensée.

Quelque soit la direction de recherche, le niveau des recherches, il y aura toujours
- Introduction
- Problématique et hypothèses
- Cadre théorique (fondé sur des auteurs…)
Ces 3 points forment un premier grand ensemble.

Les sections : à bannir
- Annoncer une partie
- Titre donc cela dispense de toute articulation de pensées.
Ceci est terrible à bannir, discours en morceau sans lien et donc sans lieux.

Parties, chapitres, sous parties : oui.

Savoir l’objectif, les questions posées, les réponses anticipées données à l’une ou l’autre de ces questions, et les outils.

Deuxième grand ensemble :
- Etude et analyse des résultats
- Ouverture sur des perspectives de recherches
- Conclusion.

La façon dont on décide d’opérer est déterminante.
Tous les processus de recherche reposent sur un double mouvement interne : mouvement de documentation, de réflexion sur la base de documents et mouvement, qui surprend, de rêverie éveillée, part d’imaginaire qui traverse notre travail.
Si on parvient à faire une hypothèse on sera dans une fiction
Recherche : possibilité d’incursion dans la fiction
Sans ces parts de rêveries et de fictions, il n’y aurai jamais eu de découvertes essentielles.
Moment de rêveries, d’écarts (hors d’un certain type de réalité).
On devra répéter à notre niveau, vérification de nos acquis (intégration et application).

Introduction :
On doit après la lecture savoir ce qui nous attend. Chronique de ce qui suit. On la fait à la fin. Comme pr la conclusion.

Problématique et hypothèses de recherche :
Problématique : logique d’interrogation. Logique car une problématique se présente comme une pyramide inversée, reflète chose essentielle, du large à des questions plus précises. Mouvement, possibilité d’introduire un dialogue, démarche dialogique double avec les auteurs rencontrés et nous, série de questions/réponses. Choix dans les notions reprenant le mieux ce qu’on a engagé (registre du diabolique). Dialogue aussi entre les auteurs.
Un bon mémoire il y a du suspens dedans.
Différence entre postulat et hypothèses.

Dialogue double : auteur/moi et auteurs/auteurs. Les systèmes de pensée peuvent être différents, clos, défi de les faire se rencontrer.
Il y a filiation, écoles, courants etc à identifier.

Ne pas oublier le temps, l’Histoire. Voir la date du Copyright, ne pas se faire dialoguer des auteurs de tps différents.

Notion d’auteur :
- Certaines éditions sont des garanties d’autres pas dut out
- Colloques, comités scientifiques internationaux, les colloques de Cerisy.
- Un auteur est une inscription dans l’histoire d’un courant de pensé, connaître sa place dans ce courant (parfois inventeur, parfois suiveur).
- Le langage, le vocabulaire : un auteur c’est aussi une écriture, un langage personnel ou scientifique. Des fois, juste l’impression d’un discours scientifique.
- Notion et concept : aides à penser. Une notion n’a pas de définition arrêtée (est soit sous forme d’un mot ou soit sous la forme d’une expression), outil flottant et donc va pouvoir être utilisée dans différents contextes (pas d’ancrage).
Exemple : la notion de culture : pas un concept ; on va en trouver des définitions très différentes, des catégories de nuance différentes, selon les auteurs et selon les disciplines. Chercher l’approche qui nous correspond le plus. Notion différent d’un concept. Un concept a pour lui le fait qu’il a été choisi pour aider à l’élaboration de la pensée ; précis. On ne peut l’employer dans n’importe quel sens.

La problématique comme les hypothèses comportent des mots clés dont certains sont des concepts. Signes de connaissance et de reconnaissance. Construire de mots en mots des éléments clés pr notre rechercher.

Hypothèses : prend appui, un bon levier, « hypo » = en dessous.

Recherche Fondamentale et Recherche Appliquée

L’une ne va pas sans l’autre, l’une n’exclue pas l’autre
Mettre à l’épreuve les réflexions théoriques.

Le terrain est traditionnellement représenté par un contexte, un espace et un temps (exemple : une population, une situation, observation et analyse sur le terrain et limitées à un certain temps).
Notion de terrain et de données : confusion entre terrain et corpus. Un corpus est un ensemble de données définies selon des catégories multiples (une biblio par exemple). D’autres données peuvent être recueillies sur différents supports. Les données de terrain s’envisagent différemment, en tant qu’observables ou enregistrables, que les observations soient armées ou non. Les données de terrain sont des phénomènes, des événements de la réalité etc.
Données brutes : nombre d’articles et leurs contenus publiés par exemple. Les données premières.
Données résultants d’un travail de réflexion/analyse/quantification (recherches sur les récurrences etc).

Recherche fondamentale : travaille sur l’élaboration théorique à partir des données de terrain. Avancée ds le développement des théories.

Dans la recherche appliquée, il y a la recherche-action : c’est une recherche par rapport à laquelle nous sommes acteur des réalités que nous nous proposons d’étudier. Elle est née ds les 80’s d’une nécessité d’agir et d’être capable de mener une réflexion et un bilan. Série de réalisation de certains objectifs. On est partie prenante.

Une Problématique : logique d’interrogation qui conduit à une question spécifique. Du général au particulier. La réalité. Notions et concepts d’auteurs.

Une hypothèse : réponse anticipée. De l’ordre de la fiction. Rêve éveillé. Introduit nécessairement une causalité, pas toujours exprimée clairement. Expression d’une condition. « Si on peut dire »… « Si on peut considérer que »…
Si…………..C’est que………

Rester objectif
Mise à distance
L’objet est à l’extérieur de soi

Cadre théorique / cadre méthodologique :
Deux outils indissociables. Forme l’approche.
Techniques pour recueillir ce sur quoi nous allons penser. Transfiguration de notre objet de recherche
Outils : se distinguent mais l’approche est nécessairement constituée de ces deux cadres.
Moyens d’une certaine proximité, rendre visible, compréhensible.
Coté diabolique : éclairage jamais total, faut une capacité de renoncement, on ne peut tout étudier.
« Approcher » : éclairer l’objet de recherche, qu’est ce que je veux éclairer ?
Comment traces-t’on ces cadres, ces limites, clôtures, exclusions ?
Ces deux cadres entretiennent un lien étroit avec la problématique et les hypothèses de recherche. Il y a une façon de poser les questions, début de l’ébauche d’un cadre.
Le cadre théorique dépend du cadre méthodologique.
Processus.

Bilan critique sur la biblio (double mouvement : sur notre champ de recherche et faire la part des choses).

Contextes de recherche : ont incidence sur la méthode d’approche.