lundi 1 février 2010

SEMESTRE 2...Cours reçu de Philipe: ils ne sont pas de cette année mais semblent identiques. Psychocosio des orga, Parrini. By Ti

(j'ai reçu 2cours de Parrini, voici le premier)

Introduction

La psychologie est une matière multiple. Elle peut être génétique quand elle lie des membres d’une même famille. C’est aussi tout ce qui concerne les déviances et les pathologies de l’individu (Psycho clinique). Elle forme des cliniciens spécialistes de psychologie pathologique. La psychologie clinique s’occupe de l’être social en communication. La communication a donc une place dans la psychologie : cela ne fait pas de nous des psychologues. La psychothérapie c’est la prise en charge des troubles de l’individu dans l’objectif de les réguler pour une insertion sociale satisfaisante. On est entrain de créer une communication médicale parce que l’on se rend bien compte du besoin des personnes de communication dans le corps médical.

La psychologie ne procède que de la demande de l’autre. Il peut donc y avoir des apports théoriques du côté de la médecine et de la communication mais cela ne signifie pas que ces matières soient les mêmes.

La psychologie sociale ou psychosociologie s’occupe de la partie sociale de l’individu et cela frôle la matière de communication. Elle précède l’apparition du concept d’interaction émerge du courant interactionniste = modalités spécifiques de communication. Ce courant est suivi par le courant de la systémique (de l’interactionnisme à l’intérieur d’un système = prise en compte du système). Pourquoi introduire cette notion de système ? Parce que les systémiciens sont des thérapeutes. Ils pensent l’individu à l’intérieur d’une famille, d’une culture, d’une génération, etc. = les individus émergent donc tous de différents systèmes. « Chacun tient sur tout et la famille tient aussi sur l’enfant et lorsque un enfant porte des troubles c’est un enfant symptôme ».

Alex Mucchielli est un auteur en psychologie d’information communication qui sort du courant systémique des relations.

La psychologie de laboratoire ou expérimentale débouche sur les communications de groupes avec comme concept clé le « changement », les relations à l’autorité. La communication expérimentale communication débouche sur des modes de communication dans les petits groupes restreints et dans les organisations, dans le registre des formations.

L’histoire de management et communication est issue des tous ces travaux des psychologies sociales

La communication procède l’interférence entre deux parties à part égale dans la construction de la situation. La psychologie de la communication est une sous discipline de la communication et en utilise certains fondements épistémologiques pour les reconstruire à la lumière des situations communicationnelles.

Bibliographie : Jean Claude Abric « La psychologie de la communication »

La psychologie de la communication met en évidence l’explication des comportements suivant la subjectivité de protagonistes. Sans penser d’emblé aux formes de communication ritualisée ou intentionnelle des être humains, comment distinguer l’interaction comportementale communicante de celle qui ne l’est pas ? On sait que les animaux utilisent des moyens non linguistiques mais communiquent tout au temps. Or le registre du non verbal n’est qu’un élément de la communication (cf. travaux des éthologues). Tout mouvement du corps devient, à un degré ou à un autre, posture, mimique ou gestuelle (il n’y pas de geste gratuit du corps). Si le comportement communicant doit être spécifique l’émission du signal ne suffit pas à le définir, il faut l’interprétation de ce signal par autrui.

Souligner le caractère social de l’interaction ne résout pas toutes les difficultés épistémologiques, sachant qu’il reste des zones inexpliquées par les théories de la communication comme l’autoreprésentation des acteurs et la manière dont il intègre sa relation personnelle au contexte social en s’opposant parfois à lui. À cet égard, la psychologie de la communication tend vers la description de l’intersubjectivité.

Les modèles de la psychologie de la communication


Les modèles sur lesquels s’appuie la psychologie de la communication, sont le modèle techniciste et le modèle psychosociologiques.

1. Modèle techniciste

Il est relatif à l’approche cybernétique (Shannon, 1950) et appartient au cadre théorique de l’information. La communication est ici la transmission d’un message. Cette approche rencontre un grand succès auprès des linguistes (Jacobson, 1963).

Critiques : L’individu est totalement ignoré dans sa dimension relationnelle et les caractéristiques personnelles, subjectives qui fondent l’émission de l’information (facteurs psychologiques, contraintes sociales, système des normes et valeurs.

La communication est définie comme un processus linéaire, séquentiel et causaliste.

Les efforts pour réduire les problèmes d’encodage, de décodage et de bruit qui perturbent le canal sont absents.

2. Modèle psychosociologique

La communication est définie comme l’ensemble des processus par lesquels s’effectuent les échanges d’information et de signification entre les personnes dans une situation sociale donnée.

Le terme de processus induit une chaîne logique d’éléments imbriqués sans cesse en mouvement dans l’ordre de la complexité d’Edgar Morin.

La notion d’échange n’est pas unilatérale.

Une situation donnée ne ressemble pas à une autre, chaque situation rajoute du sens à la précédente.

Jean-Claude Abric : Toute communication équivaut à une notion d’échange.

Il s’agit d’un processus d’influence dû à la transformation du message effectué par les allers-retours entre les acteurs sociaux, càd les interlocuteurs. Donc il n’y a pas uniquement interaction mais transaction entre locuteurs, émissions et réception sont simultanées.

Vaslavic : Si l’on admet que dans une interaction, tout comportement a la valeur d’un message, càd qu’il est une communication, il suit qu’on ne peut pas ne pas communiquer.

La communication a des canaux multiples. La communication non verbale en est un. Elle véhicule une signification qui témoigne du lien social de sa nature et de sa force. La communication a toujours une finalité, un objectif conscient ou non conscient, explicite ou non et donc chaque étude de communication devra poser la question : Quelles sont les objectifs réels des acteurs ?

Les facteurs qui déterminent les comportements des acteurs


Ils sont au nombre de 3 :
• facteurs psychologiques
• facteurs cognitifs
• facteurs sociaux

L’intervention de la personnalité va modifier la transmission de l’information.

Ce comportement est relatif à des tensions négatives. Des processus émergent de ces comportements sous la forme de 2 types de mécanismes :
• projectif
• de défense

1. Mécanismes de défense
Le mécanisme de nos projections consiste à sortir de soi et à projeter sur l’extérieur quelque chose de désagréable. Le mécanisme de projection par excellence se retrouve dans la jalousie.

Mécanismes de défense : (Freud) La sublimation permet une nouvelle élaboration de la vie qui est créée et qui est construite dans la création artistique ou dans le travail.

En psychologie de la communication, le mécanisme projectif consiste à assimiler la pensée d’autrui ou à attribuer aux autres des attitudes capables de justifier ses propres comportements et sentiments envers l’autre.

Je peux avoir un refus de communication à cause d’une interprétation projective du comportement de l’autre. On passe très vite de l’interprétation projective aux préjugés.

Les mécanismes de défense : dans une situation de communication, certaines informations peuvent déstabiliser les individus qui vont immédiatement élaborer ou restaurer l’équilibre menacé. Se mettent alors en place des mécanismes de défense pour protéger le fonctionnement.

Dans les situations de communication, on identifie 4 formes :
1. Scotomisation : processus qui vise à éliminer une information gênante. Comme un filtre sélectif qui ne laisse passer que les informations congruentes.
2. Mémorisation sélective : c’est l’oubli systématique d’une information reçue
3. Interprétation défensive : mécanisme qui consiste à donner à une information une signification différente de son sens réel mais conforme à ceux qu’on voudrait qu’elle soit
4. Négation de l’autorité : c’est la remise en question de l’autorité de laquelle parte l’information qui pose problème

2. La cognition
C’est l’organisation du fonctionnement mental et intellectuel de l’acteur. On parle donc du mode de réflexion, d’organisation, de traitement de l’information dont l’origine est le type de formation de base de l’individu (éducation, environnement, expérience…).

Ce qui détermine le système cognitif est à la fois individuel et social mais aussi fortement dépendant du contexte environnemental (Jean-Léon Beauvois).

Le code de la communication est déterminé par le locuteur, et plus il est commun à de nombreux locuteurs, plus la communication est facile. Dans toute démarche de communication, il est donc nécessaire de prendre en compte le système cognitif de l’interlocuteur, càd tout son système de représentations individuelles et sociales.

L’étude des représentations est faite dans les années 1960 par Serge Moscovici. Il analyse les représentations pour comprendre les processus interactionnels intra et inter-groupes. Il réduit ainsi la distance entre le sujet et l’objet, la représentation étant la reconstitution de la réalité qui définit l’objet par un sujet interprétant.

La réalité n’est jamais objective. Elle est représentée, appropriée par un individu et/ou un groupe et restructurée. La réalité restructurée est la seule réalité pour le sujet. Il n’y a pas d’autre. Elle est donnée par la signification de la situation, soit par des composantes objectives associées aux attitudes de l’individu ou du groupe (attitudes qui sont dues aux expériences acquises dans le contexte social et idéologique de l’environnement). Ainsi on définit les représentations comme la relation de l’individu avec des objets réels et imaginaires. Cette vision du monde est fonctionnelle. Elle donne un sens aux conduites de l’individu. Elle détermine ses comportements. Elle permet de comprendre la réalité à travers son propre système de référence.

Le système de représentation guide l’action, prémédite l’interaction et résiste au changement.

Les représentations sociales : concept de statut et de rôle

Livre : « Les représentations sociales » de Denise JODEL
Notion de représentation  facteur cognitif

Le système des représentations est décrit par Serge Moscovici, il analyse et permet de comprendre les processus d’interactions intra et/ou inter-groupe en travaillant sur la réduction de la distance entre le sujet et l’objet grâce à a reconstitution de la réalité qui le définit. Il dit que la réalité n’est pas objective  Il y avait des composantes significatives.

CONTEXTUALISATION
: toute communication est relative à un contexte.

1. Système des références
Les représentations sociales du point de vue psychologique guident l’action, préméditent l’interaction et résistent aux changements. Elles préméditent l’interaction (avoir une idée sur tout).
Jodelet dit que les représentations sociales sont constituées d’in noyau dur.

Dans une situation de communication, les représentations sociales prédéterminent les jugements et anticipent la relation, parle fait interprétatif qu’elles posent entre l’émetteur et le récepteur. Le système des représentations sociales est inévitablement en relation avec notre système d’aprioris.

Les représentations sociales sont liées à des éléments fondamentaux qui définissent la situation pour des acteurs en communication, ils sont de 3 ordres :
• représentation de soi
• représentation de l’autre
• représentation de la tâche et du contexte

1.1. La représentation de soi
Freud parle d’IMAGOS en représentation de soi.
IMAGOS : image de la mère, du père, représentation de l’enfant.

Dans la représentation de soi, on se fonde sur 2 composantes :
- moi-intime
- moi-public

Le moi-intime est l’image intime de soi-même constitué dès l’enfance. L’image intime résiste à tout.

Le moi-public, c’est l’image de soi que l’on donne à voir aux autres de façon plus ou moins consciente jusqu’à une façon plus volontaire qui se traduise par l’image que je veux donner aux autres. C’est la représentation de soi la plus communicationnelle.

Dans la communication, la représentation de soi fait que l’individu va se comporter en fonction de ce qu’il pense être et ce qu’il paraît. Cela touche le comportement face à l’autre, le langage, le canal. Le but de la situation est que plus la distance entre le moi-intime et le moi-public est importante, plus la communication est difficile.

1.2. La représentation de l’autre
Elle est fondée sur une image cognitive, image de ces compétences fondée sur une image psychologique, et une image sociale relative à son statut. Cette représentation de l’autre intervient dans la finalité de l’interaction et de la situation de la communication, de même dans la nature des relations. On reste dans l’image de ce j’ai de l’autre (voir Jean-Louis Le Moine).

1.3. La représentation de la tâche et du concept
C’est l’image que l’on se fait de la tâche à accomplir. Ce facteur va évaluer la communication dans laquelle il entre. Il va évaluer le ode et le canal employés et qui est le plus approprié en fonction des significations qu’il donne au autres.

La connaissance des représentations des acteurs et indispensable pour comprendre la communication sociale.

Jean-Claude ABRIC : La représentation est donc une vision du monde, vision fonctionnelle permettant à un individu de donner un son à des conduites, de comprendre la réalité à travers son propre système de référence (donc de s’y adapter, d’y définir une place).

2. La variable sociale
Elle détermine les rôles, statuts, préjugés et stéréotypes.

2.1. Le rôle et le statut social
Ils sont culturels, liés aux mœurs et à la structure de la personnalité de chacun. Ils représentent tous les deux les statuts, places qu’un individu occupe dans un système et donné à un moment donné. C’est une position objectivement repérable, dans une hiérarchie ou un système hiérarchique. C’est aussi un élément constitutif de l’identité sociale et de l’image de soi.

Le statut est lié à la situation sociale actuelle dans laquelle est le sujet. Mais le statut implique plusieurs critères sociaux et donc des comportements et des attitudes en fonction de l’attente « quant-au-rôle » venant de l’interlocuteur.

Concept de base : INTERACTION
Courant importante : Interactionnisme symbolique
Systémique des relations (Mucchelli) :
Importance du contexte, du contenu et de la relation elle-même
Théorie du système englobant l’ensemble des individus qui réagissent ensemble

Les rôles et les statuts sont culturels et liés aux mœurs mais aussi liés à la personnalité de chaque individu. C’est une position qu’est le rôle qui est objectif et repérable (dénotatif dans un système hiérarchique).
Organigramme des affinités (affectivo-fonctionnel de Mucchelli) : espace qu’on ne peut pas déplacer mais qu’à l’intérieur de ce cadre, on peut s’y déplacer = le rôle

Le statut implique plusieurs rôles sociaux et donc un comportement et attitude différent.

ATTENTE – QUANT – AU – ROLE


Répondre aux exigences / attentes
Façon de s’investir

Il existe 2 problèmes par rapport au rôle assigné :
- conflit de rôle ou inadéquation des attitudes de l’émetteur par rapport à l’attente du récepteur (attente essentiellement culturelle : pluri-culturalité)
- rigidité des rôles càd la contamination d’un rôle à tout un tas d’autres milieux de la personne

Raph LINTON : Les traits de comportement sont des universaux (c’est la socialisation commune) + des comportements spécifiques à chaque société. Et à l’intérieur même de cette société, la différenciation des comportements se fait selon la fonction et la place sociale.

MAISONNEUVE : Le statut est l’ensemble des comportements auquel peut légitimement s’attendre un individu de la part des autres. Le rôle, c’est l’ensemble des comportements auquel on est investi.

Nous avons un ensemble de statuts normalement compatibles entre eux. Il y a des statuts prescrits (âge, sexe…), des statuts acquis (socioprofessionnels), des statuts anormaux (pour tous les défiants). Quelques fois, le statut de l’un détermine le statut de l’autre.
2.2. Les préjugés et les stéréotypes
Ils facilitent ou perturbent la communication. Ils sont liés à l’histoire du groupe d’appartenance et ils peuvent émerger violemment dans les situations de crise.
Ils prédéterminent la situation car ils composent la représentation de l’Autre.

3. Les facteurs qui modifient et influencent les codes et canaux
Le code induit la qualité et la pertinence de la communication et doit être adapté à la nature de l’information, à la finalité de la situation aux caractéristiques des acteurs concernés càd qu’il est éminemment non ambigu.

L’effet d’halo, d’un point de vue psychosémantique, c’est l’onde de choc provoqué par certains mots qui déclenchent une chaîne d’associations chez l’autre en relation avec son histoire et c’est là qu’entre en jeu les problèmes de dénotations et de connotations. Le halo social et collectif défini des positions idéologiques et les relations entretenues par l’émetteur avec l’objet du message.

Le poids du mot qui joue un rôle dans la compréhension globale du message.

L’ordre des mots va développer 2 types d’effets :
• effet de primauté
• effet de récence

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