lundi 1 février 2010

SEMESTRE 2...Cours reçu de Philipe: ils ne sont pas de cette année mais semblent identiques. Psychocosio des orga, Parrini. By Ti

(deuxième version du cours de Parrini)

Problèmes interhumains = réfléchir pour dénouer les problèmes.

Il faut faire un choix de modélisation de la communication et trouver une méthode relative à cette modélisation.

Pour la psychologie de la communication, on va faire appel à des données psychologiques.
Il y a un point de vue interactionniste dans la psychologie de la communication.

Définition de la psychologie de la communication :

Elle fait référence aux différentes théories psychologiques qui s’appliquent à la communication humaine ainsi que les techniques qui en découlent. Ces théories permettent d’aborder, de comprendre et d’agir la communication sur la base de la communication comme interaction. De façon plus générale la psychologie de la communication débouche sur la psychologie sociale de la communication.

De façon classique on a 2 modèles :

- Modèle techniciste : l’approche de référence est la cybernétique. 1952 : théorie de Shannon : la communication est une transmission d’un message.

La théorie linguistique de Jackobson est prise sur la base de la cybernétique (1963)

La théorie de Shannon est mathématique, ça a un avantage énorme, celui de la scientificité.

Critiques de la théorie de Shannon :

1- la dimension de l’individu est ignorée = facteurs psychologiques, contraintes sociales, système de valeurs et de normes.
2- Dans ce schéma la communication est définie comme un processus linéaire et séquentiel.
3- On trouve des efforts pour réduire uniquement des problèmes d’encodage, de décodage, les problèmes de bruits qui perturbent le canal. On n’a pas trouvé de psychologie du canal.

L’objectif de Shannon était de réduire tous les disfonctionnements.

- Modèle psychologique : il est issu directement de la psychologie sociale.
Définition de la communication selon ce modèle : ensemble des processus par lesquels s’effectuent les échanges d’information et de signification entre des personnes dans une situation sociale donnée.

Jean-Claude Abric, auteur de « psychologie de la communication » 1999 chez Armand Collin dit : toute communication est une interaction avec une notion d’échange. Cette relation d’échange entraîne obligatoirement un processus d’interinfluence. Cette interinfluence est due à la transformation du message effectué par les allers-retours entre les acteurs sociaux.

Acteurs sociaux = on a au moins 2 interlocuteurs, il n’y a pas seulement interaction mais aussi transaction.

Les transactions placent les locuteurs simultanément émetteurs et récepteurs qui vont exercer un jeu d’influence.
La communication est un acte social et en tant qu’acte social elle appartient à un système.

Watzlawick « Si l’on admet que dans une interaction, tout comportement a la valeur d’un message, c'est-à-dire qu’il est une communication, il suit qu’on ne peut pas ne pas communiquer ».
Cf : « La logique de la communication ».

On peut donc dire que la communication a des canaux multiples. La communication non verbale est l’un d’eux car elle véhicule une signification qui témoigne de la nature du lien social. La communication a toujours une finalité ou encore un objectif qui peut-être conscient ou inconscient, explicite ou implicite et chaque étude de communication devra poser la question : quels sont les objectifs réels des acteurs ?
Les objectifs sont à déterminer en fonction de la situation, de la demande, des différents protagonistes et de la volonté des acteurs sur la nature même de la communication.
Le point de vue de la psychologie de la communication offre la possibilité de déterminer plusieurs facteurs qui définissent la communication.
Il y a 3 types de facteurs : psychologique, cognitif et social.

1- facteur psychologique :
Il est conscient ou inconscient, explicite ou implicite. On peut s’appuyer sur la théorie de Kurt Lewin pour le démontrer et qui fait intervenir une combinaison personnalité et motivation dans les relations de communication.
L’individu fonctionne comme un organisme soumit à un champ de force. Les forces sont internes et relatives à l’histoire et à la situation actuelle de l’individu. Cet individu reçoit, subit des tensions qui la situation de communication oblige à gérer.
Chaque comportement vise à réduire ces tensions et à satisfaire les besoins engendrés par ces mêmes forces internes et externes.
Il en résulte soit un comportement d’approche qui répond à des besoins d’accomplissement, soit un comportement d’évitement qui répond à des besoins de se détourner de l’objet, de la personne ou de la situation.

Schéma clinique :
Dans le fonctionnement clinique l’individu est régit par son organisation psychique. Cette organisation psychique s’est construite dès la naissance, dans la relation aux 1er objets relationnels (objets = personnes qui s’occupent de l’enfant = mère, père…). Ces objets relationnels sont des objets d’amour. Se noue un contrat narcissique entre ces objets et l’enfant, c'est-à-dire un contrat qui lui permet de porter le nom familial en échange de la perpétuation de ce nom.
A partir de ce contrat narcissique se construit l’appareil psychique suivant 2 topiques :
- appareil psychique = conscient, pré-conscient et inconscient
- appareil dynamique = moi, surmoi, ça
Conflit entre les 3 instances (moi, ça, surmoi) pour être un être socialisé. Ces 3 instances se construisent grâce à l’identification, la projection, la sublimation et le repli (ou denie).

Abric « Dans la communication les mécanismes de projection créer des troubles entre l’émetteur et le récepteur car l’émetteur prête au récepteur ce qu’il est et ce qu’il pense (la jalousie). »
Le mécanisme d’identification peut perturber ou renforcer la communication lorsque l’émetteur redouble le récepteur.
Le dénie dans la communication est un mécanisme de défense. Il obstrue nécessairement la communication en créant une barrière infranchissable dans la compréhension des messages. Il vise à protéger l’émetteur d’une éventuelle intrusion du récepteur dans son champ réceptif.
La sublimation c’est la façon d’élever une tâche ordinaire à un niveau idéal qui vise l’accomplissement de soi.

2- facteur cognitif :

La cognition c’est l’organisation du fonctionnement mental et intellectuel des individus. C’est le mode de réflexion, d’organisation et de traitement de l’information dont l’origine est le type de formation de base. Ce type de formation de base détermine le système cognitif qui est à la fois individuel et social, et qui dépend du contexte.
J.L Beauvois, 1995, auteur de « les interactionnismes » dit « le locuteur détermine le code de la communication. Plus le code est commun, plus la communication fonctionne. C'est-à-dire avec une prise en compte du système cognitif de la cible et de son système de représentation.

1. Facteur sociologique :
se caractérise par le système de représentation. Pour S. Moscovici, un système de représentation analyse et permet de comprendre les processus interactionnels qu’ils soient intra groupaux ou inter groupaux. D’un point de vue théorique, l’acteur (Moscovici) réduit la distance qui existe entre le sujet et l’objet de la représentation.
- Explication psychologique : pendant les trois premières années de notre vie nous expérimentons la relation d’apparition et de disparition de l’objet. Quand je tiens l’objet, il est partie de moi même, quand on me l’enlève il est coupé de moi, càd, l’objet devient partie du corps pendant un certain moment. La prouesse cognitive réside dans la conservation de l’objet qui est une approche représentative de l’objet.}
Notre reconstitution de la réalité va définir l’objet et la réalité n’est jamais objective, elle est représentée, appropriée par un individu et/ou un groupe et elle est restructurée. Cette représentation reconstruite est la seule réalité pour le sujet. Cette représentation est donné par la signification de la situation, càd les composantes objectives - de lieu, de temps et d’espace qui sont palpable et visible combinés aux attitudes de l’individu ou du groupe – relatives aux expériences propres au contexte social et idéologique de l’environnement. Ceci nous permet de définir les représentations comme la relation de l’individu avec l’objet réel ou imaginaire. C’est une vision du monde d’un individu, une vision fonctionnelle, càd elle donne un sens aux conduites de l’individu, elle détermine ses comportements, elle permet de comprendre la réalité à travers son propre système de référence.
En fonction de notre perception sensorielle on va interpréter les représentations. Le noyau ne change pas mais quand elle change, il y a une perte importante d’identité. Un exemple de représentation dans un système de représentation c’est la position de vie, cf. analyse transactionnelle :

Ce sont les représentations que j’ai de moi dans un environnement avec quelqu’un d’autre ou un objet.
- Px : Histoire de pygmalion : pygmalion était un beau jeune homme riche qui avait tout ce qu’il faut sauf qu’il souffrait énormément de solitude. Dans ses moments de solitude, il sculptait des statuts mais dans ses sculptures il manquait toujours quelque chose. Un jour, il sculpta une femme et après il trouva que la statue représentait la femme parfaite et il en tomba amoureux. Il ne lâcha plus la statue et le soir il dormit avec, le matin suivant quand il se réveilla, la statue s’était fait femme. La statue prit vie à travers le regard d’amour de pygmalion
La représentation que j’ai de moi et du monde guide l’action, prémédite l’interaction et elle résiste aux changements, px le racisme : le discours change mais le noyau de représentation ne change pas, elle résiste au changement.
Dans une situation de communication, la représentation prédétermine les jugements et elle anticipe la relation par le filtre interprétatif qu’elle pose entre l’individu et l’objet. C’est sur cette base que se fonde les a priori.
- Px : le voisin qui a besoin d’un marteau et qui doit le demander à son voisin. Par rapport à son a priori il se dit un tas de chose sur le comportement que le voisin pourrait avoir vis à vis de lui et de sa demande, et finalement il ne bouge pas et n’a pas de marteau bien sur, hihihi. Donc le filtre interprétatif bloque la communication, « c’est pourquoi un tas de gens se passe à coté »-Parrini.
Les éléments fondamentaux de la représentation de la situation sont : la représentation de soi, la représentation de l’autre, la représentation de la tache ou du contexte.
La représentation de soi se fonde sur deux composantes :
- le moi intime, qui est l’image intime en continuité avec l’enfance.
- Le moi public, l’image que l’on VEUT donner aux autres (il y a une volonté de donner cette image.)
La représentation de soi : dans la communication, la représentation de soi fait que l’individu va se comporter en fonction de ce qu’il panse être et de ce qu’il veut paraître. Cela touche le comportement face à l’autre, le langage, le canal que j’utilise et oriente le but de la situation de communication.
La représentation de l’autre : on a de l’autre une image cognitive relative à ses compétences, une image psychologique relative à sa personnalité, et une image sociale relative à son statut. La représentation de l’autre intervient dans le support et la finalité de la situation de communication ainsi que dans la nature des relations.
La représentation de la tache, du contexte : elle m’indique le caractère adéquat, congruent avec les deux autres.
La connaissance de la représentation des acteurs est indispensable pour comprendre la communication sociale.


Rôle et Statut social :

Ils sont en relation étroite avec une notion particulièrement importante dans les processus de communication : l’estime de soi.

A partir de l’émetteur cette notion traverse la communication par l’intermédiaire des représentations. Elle retourne à l’émetteur par le feed-back. C’est à partir de la notion de l’estime de soi que les plus grands troubles de la communication vont advenir. Ces troubles peuvent venir de la communication directe (émetteur et récepteur face à face), mais aussi à travers les objets de la communication (= choix d’objets que l’émetteur va proposer aux récepteurs. Ex : tableau d’affichage). Une bonne communication est fondée sur l’estime réciproque.
Les plus graves pathologies au travail sont des pathologies dites narcissiques.
S’il y a un problème à la base de l’estime de soi, il y a un problème sur le rôle et le statut.

Le rôle et le statut sont culturels, liés aux mœurs et à la structure personnelle de chaque individu. Pour Jean-Claude Abric dans un ouvrage de 1999 « c’est la place qu’un individu occupe dans un système social donné à un moment donné ».
Le rôle et le statut ne sont jamais fixes et ils sont relatifs. Leur relativité les réduisant au contexte. Il n’y a pas de rôle et de statut hors champ.
C’est une position objectivement repérable dans un système hiérarchique. C’est un élément constitutif de l’identité sociale et de l’image de soi.
Le statut est donc lié à la situation sociale actuelle dans laquelle est le sujet. Par exemple, un ouvrier plombier et un artisan plombier ; un cadre supérieur en activité et un cadre supérieur au chômage.
Selon Abric, le statut implique plusieurs rôles sociaux et donc plusieurs comportements et attitudes en fonction de l’attente-quant-au-rôle.


Pour Abric, il y a 2 problèmes qui peuvent surgir :
- Le conflit des rôles (ou l’inadéquation des attitudes de l’émetteur par rapport à l’attente du ou des récepteur(s). C’est éminemment culturel. Ex : en France, on a une relation à l’habillement particulière, elle nous classifie au niveau social et à une classe d’âge à laquelle on appartient. Aux Etats-Unis, un chef d’entreprise peut arriver en short avec une chemise à fleur sans que ça fasse impression.
- La rigidité des rôles, autrement dit la contamination d’un rôle dans d’autres milieux que celui ou il est reconnu.

Selon Anne Ancelin-Schutzenberger dans « Le vocabulaire de base des sciences humaines » (c’est un dictionnaire) de 1981, le rôle est dérivé d’un mot qui est « rotula » et qui signifie une petite roue ou un parchemin. Sur ce parchemin étaient écrits les rôles des acteurs de théâtre. Cette idée de rôle apparaît en France au 12e et au 13e siècle dans « le roman de la rose ».
Selon Anne Ancelin, le rôle c’est l’unité de comportement en conserve qui s’oppose à la personne. Les sociologues reprennent ce concept au 20e siècle (ex : George Herbert Mead, R. Linton, Moreno, Newcombs).
Idée : il faut se méfier de la confusion dans l’emploi du terme rôle. On a le jeu de rôle qui correspond à une activité manifeste et explicite. On a assumé son rôle qui correspond à une activité symbolique et implicite interne. On a joué momentanément le rôle d’un autre qui est une activité mentale. Ancelin dit qu’on assume un nombre limité de rôle.

Selon Théodore Sarbin, le rôle provient d’une éducation délibérée (reçue) et d’un apprentissage fortuit. C'est-à-dire dû au milieu familial, aux modèles socio-culturels par identification, imitation, jeux, contes et mythes d’une société donnée. Ex : on a pu mettre en évidence l’influence des contes d’enfants sur l’évolution de la personnalité et sur les choix privilégiés de certains individus et de certaines sociétés.
On emploi le terme de rôle pour la fonction (ex : rôle de mère, de père), pour la place dans une société, pour le masque (jouer un rôle). Linton l’emploi pour la position sociale (statut) : statut déterminé dans différents systèmes sociaux (père, ingénieur, classe moyenne), il y attache aussi le modèle de conduite qui va avec. Ce modèle de conduite est prescripteur de comportement, particulièrement dans des situations de relations complémentaires. Chacun de nous sait qu’il occupe une position déterminée, connue et attend que l’autre se conforme à des modèles sociaux (attente-quant-au-rôle), les actualisations (positions connues et attendues) dans notre conduite.

Le rôle serait l’ensemble des conduites prescrites aux personnes et attendues des personnes qui occupent une ou des positions déterminées. Le rôle comporte des droits et des devoirs, des attitudes et des traits de caractère (ex : un médecin soigne les malades, prescrit des feuilles de soins (conduite), se déplace chez les gens (devoir), a une blouse blanche (trait de caractère).
Le rôle est actif, il se manifeste dans ce qu’Ancelin appelle des actions en rôle qui sont des compromis entre un modèle social prescrit et l’actualisation de la personne. L’attente-quant-au-rôle agit comme une contrainte.

Le rôle est l’ensemble des conduites considérées comme normales par le détenteur d’un tel statut (position sociale pour un système social donné). Donc, le rôle et le statut en action est l’actualisation de certains droits. C’est un modèle organiser de conduite relatif à une certaine position sociale de l’individu. Le rôle s’inscrit dans un ensemble interactionnel, dans la société, dans un groupe définit par le consensus des membres du groupe quant à la conduite qu’ils attendent de cet individu. D’un point de vue interactionnel, le rôle est déterminé par la position réciproque, par le contre-rôle du partenaire, par l’attente-quant-au-rôle du milieu. Enfin, les rôles sont consonants ou dissonants et il peut y avoir confusion des rôles. Selon Moreno, le rôle est la plus petite unité d’une culture.

Le rôle est la plus petite unité d’une culture, c’est la manière d’être réel et perceptive que prend le moi. Chaque individu tiens plusieurs rôle physiologique (age, psychologique, socioprofessionnel), et les rôles peuvent être émergent ou latent, ils peuvent être morts, passés ou dépassés.

Le rôle émergent est celui qui est tenu effectivement, le rôle latent est celui qui est en attente, le rôle mort est celui qui est passé et oublié, et le rôle dépassé on en conserve la souvenance – (image fluctuante).

Les rôles actuels sont ceux avec lesquelles nous vivons. Dans les rôles actuels, il y a les rôles centraux et les rôles périphériques qui sont secondaire d’une personnalité, px : rôle perçu.

Les études de Cattel montre en outre que le statut peut être associé aux qualités personnelles. Les études faites ont permis de mesurer la corrélation entre les attitudes et les intérêts et le statut social. Les opinions varient selon le statut et l’un détermine l’autre. Px : dans les niveaux sociaux très bas, c’est le sentiment de sécurité qui oriente les attitudes. Le rôle répond aux exigences d’un statut social mais à un moment donné, le statut supprime le point de vue objectif.

Plusieurs facteurs déterminent les acteurs de la communication.

Préjugé et stéréotype.

Les préjugés et les stéréotypes facilitent ou perturbent la communication. Ils sont liés étroitement à l’histoire du groupe d’appartenance. Chez la plupart des gens, ils restent latents et ne réapparaissent que dans des situations de crises.
Les préjugés pré déterminent la relation car ils composent la représentation de l’autre. Ex : Razrar 1950, On présente des photos de visages sympathiques et ethniquement neutre à classer suivant 6 caractéristiques ; sympathie, beauté, intelligence, force de caractère, ambition et gaieté. La classification suivant les 6 caractéristiques varie considérablement. Ces préjugés démarrent très tôt, Ctoetzer dit que le traitement des nourrissons fixés par les mœurs reflète et prépare l’esprit d’une culture et d’abord dans ses aspects physiques. L’enfant peut être très proche de ses parents ou très libre.
Dans certaine civilisation par exemple, l’enfant est en permanence enveloppé et isolé. La nuit il dort dans le lit de sa mère mais enfermer dans un cylindre de bois. Cf : G.Gorer, l’emmaillotage chez les paysans de grande russie.

Les facteurs qui influencent le code et le canal.

Le code


Ce code induit la qualité et la pertinence de la communication. Il doit être adapté à la nature de l’information et à la finalité de la situation. Le code est relatif au caractéristique des acteurs concernés.
L’adaptation du langage à un autre dans la communication apparaît dès le plus jeune age pour s’adapter à l’interlocuteur. Ex 74 : des enfants dès l’age de 4 ans spontanément adapte leur langage à ceux des enfants plus jeunes. Spontanément nous adaptons notre langage et notre etre à l’interlocuteur, px : on s’adresse différemment à des personnes handicapé si leur handicap laisse penser à des possibles incompréhensions.

Du point de vue psychologique, il existe un effet de halo dans le discours qui est une onde de choc provoqué par certains mots qui déclenchent une chaîne d’associations liée liées à l’histoire de l’émetteur et du récepteur. Ce sont les problèmes de connotation et de dénotation, cad, c’est le sens personnel que l’on ajoute à la définition du mot. La définition est dénotatif, interprétatif - connotatif.

Le halo social et collectif pose, définit les positions idéologiques et les relations entretenues par L’E avec l’objet du message, px : selon qu’on utilise police, flic, force de l’ordre, poulet ; on connote le mot de notre opinion, on vase positionner idéologiquement.

Expt de Asch :

I - La communication des organisations

2 notions particulières :
- Notion de contexte
- Notion de cadre

La psychologie de la communication renvoie nécessairement à une situation vécue par les acteurs en interaction dans un contexte donné. Ce contexte présentant des caractéristiques suffisamment précises pour être étudié. L’une des options d’étude est celle d’Alex Mucchielli par l’intermédiaire d’une approche constructionniste qui débouche sur la systémique constructiviste.
La systémique c’est un point de vue de la place de l’individu dans la communication pris dans un système.
Approche qui nous oblige à ce que notre démarche soit systémique.
« Approche par la contextualisation » d’Alex Mucchielli

La notion de cadre, c’est le cadre théorique qu’on a posé et le 2e cadre c’est le cadre de terrain.

Les barrières et les freins à la communication interpersonnelle :

1) usages des outils de la communication
2) les ruptures communicationnelles
Toutes les difficultés communicationnelles sont relatives à des barrières ou obstacles latents ou apparents à la communication.
Il convient d’identifier ces barrières sources de difficultés techniques et économiques. Il est moins facile d’identifier des barrières qui créent des difficultés d’ordres affectives et cognitives.

2 types de barrières : individuelles et collectives.

1) barrières individuelles :

Elles concernent la personne de l’émetteur et du récepteur.

- Rigidité du système de référence : il perturbe la compréhension mutuelle et l’individu à du mal à s’ouvrir à d’autres idées que les siennes. Le sens des mots n’est pas le même d’un individu à un autre.
- Les attitudes envers les autres d’une manière générale
- Les attitudes envers l’interlocuteur en particulier
Ou on va trouver soit une confiance aveugle, soit une suspicion systématique.
- la conception de son propre rôle et statut social et ceux de son interlocuteur.
On va se retrouver dans des relations de type parental ou le sentiment hiérarchique est très fort et qui selon le niveau de soumission et d’adhésion de l’individu aux normes sociales de référence conduit à adopter telles attitudes, tels discours ou langages et à attendre en retour un certain comportement de l’interlocuteur.
- Le jugement porté sur l’importance de la communication : il est question des buts, des enjeux et d’attentes par rapport à la communication interpersonnelle dans un contexte professionnel. Par exemple : un entretien d’embauche peut avoir une valeur affective forte pour le candidat mais une valeur purement affective voir routinière pour le recruteur. Mais, parfois, on peut trouver des enjeux importants à un poste pour une entreprise.
- L’inaptitude ou l’impréparation à la communication :
+ L’inaptitude à l’émission par incompétence ou par mauvaise volonté l’émetteur peut choisir un code mal adapté au récepteur, ou au canal, choisir un mauvais canal, négliger la rétroaction, déformer le message.
+ L’inaptitude à la réception pour les mêmes raisons que le récepteur n’est pas en mesure de décoder. Soit il manque d’attention, soit de connaissances, soit sa formation est insuffisante.

On va pouvoir constater ces différentes barrières sans forcément pouvoir les lever sauf en modifiant l’organisation des positions. On va dessiner des configurations configurationnelles qui vont permettre d’établir des diagnostics communicationnels.

2) Barrières collectives :

Elles résultent de l’appartenance de l’individu à un groupe et à l’influence qu’il exerce sur lui. Le ou les groupes concernés peuvent être vaste (une communauté) avec des valeurs sociales, culturelles ou religieuses ; une micro société avec des activités (association) ; un groupe restreint (service, atelier, équipe de travail).
Il s’agira toujours d’une réunion d’individus consacrant leur activité à la satisfaction d’un but ou d’un intérêt commun.
Les barrières collectives vont intervenir principalement à 2 niveaux de la communication au sein des groupes ce qui inclut la communication interpersonnelle et entre les groupes.

Niveaux de communication :
On doit avoir 2 points de vue :
a) groupe dans son ensemble
b) relation de l’individu du groupe au groupe
Barrières du groupe dans son ensemble (a) :

- existence de sous groupes qui s’opposent
- la mauvaise cohésion du groupe.
Elle peut venir de responsabilités et de rôles mal définis, à cause d’inimitiés, antipathies, de conflits latents ou ouverts entre les différents membres, des divergences dues à l’âge, au sexe, à l’origine sociale et/ou raciale, à tout ce qui va impliquer des discriminations.
- influence néfaste du chef
Le commandement est mal exercé.
- sentiment d’échec : perte de confiance
- organisation du travail
Quand l’organisation limite les possibilités des travailleurs.
- les réseaux de communication peu performants
- le système de rémunération
- la perte d’un leader

Barrières de la relation de l’individu du groupe au groupe (b) :

- le blocage de l’individu vis-à-vis du groupe
+ Motivations différentes
+ Individu qui n’aime pas les autres membres
+ L’individu ne partage pas les buts du groupe
- la contestation de la répartition des rôles
- l’appartenance à un autre groupe
- la coalition du groupe contre un individu

II- La communication entre les groupes :

Barrières :

- la divergence des buts : les buts des groupes restreints qui composent l’entreprise peuvent être différents voir divergents. Plus l’individu va s’identifier au groupe, plus il aura tendance à le défendre contre les groupes qui s’opposent à lui ou qui ne concourent pas aux mêmes buts.
- La divergence des intérêts. Ex : oppose direction aux syndicats.
- L’imperfection des réseaux de communication
L’absence d’information ascendante, la confrontation entre réseau formel et réseau informel (rumeurs, bruits), la quantité de relais hiérarchiques.

Les difficultés de la communication sont de 4 ordres :
- Cognitive : qui nécessite une adéquation des images des uns et des autres qui dépendent de leurs rôles et statuts, des préjugés et a priori.
- Affective : relation personnelle dans le travail, investissement de l’un ou de l’autre.
- Technique : émettre ou recevoir un message, le transmettre, l’intercepter, le conserver représente un coût dont le montant peut-être un obstacle à l’intensité des échanges.
Coûts = matériel + personnel
- Economique : relative à la situation de l’entreprise et à l’état de ses finances.

Toute communication est bipartite pour par technique, pour part humaine. Les deux sont à considérer en même temps, chacune comportant des explications sur le fonctionnement de l’autre.
La psychologie de la communication apporte la finesse de compréhension sur le fait humain et les interactions qui en définissent le lien.

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