dimanche 29 novembre 2009

Engagements et démarches du chercheur - Geffroy Tronc Commun by Ti

Complexe scientifique des sciences de l’info-com.
L’université française rechigne aux métamorphoses, Constitution très conservatrice.
Seul point commun entre université et entreprise : la culture.

Objet de recherche à bien définir.

Double mouvement :

- diabolique : séparation dans toute démarche, division, notion de deuil car obligé de renoncer, tri, va falloir délimiter les champs de recherche, où il faut identifier un thème de recherche, à partir duquel on doit formuler un sujet puis arriver à ciseler pour faire émerger un objet de recherche, mouvement du champ à l’objet en utilisant des outils.
- symbolique : articuler, rassembler, dialogue avec les auteurs et entre les auteurs. Dimension des sources, reconstruire la chronologie d’une pensée.

Quelque soit la direction de recherche, le niveau des recherches, il y aura toujours
- Introduction
- Problématique et hypothèses
- Cadre théorique (fondé sur des auteurs…)
Ces 3 points forment un premier grand ensemble.

Les sections : à bannir
- Annoncer une partie
- Titre donc cela dispense de toute articulation de pensées.
Ceci est terrible à bannir, discours en morceau sans lien et donc sans lieux.

Parties, chapitres, sous parties : oui.

Savoir l’objectif, les questions posées, les réponses anticipées données à l’une ou l’autre de ces questions, et les outils.

Deuxième grand ensemble :
- Etude et analyse des résultats
- Ouverture sur des perspectives de recherches
- Conclusion.

La façon dont on décide d’opérer est déterminante.
Tous les processus de recherche reposent sur un double mouvement interne : mouvement de documentation, de réflexion sur la base de documents et mouvement, qui surprend, de rêverie éveillée, part d’imaginaire qui traverse notre travail.
Si on parvient à faire une hypothèse on sera dans une fiction
Recherche : possibilité d’incursion dans la fiction
Sans ces parts de rêveries et de fictions, il n’y aurai jamais eu de découvertes essentielles.
Moment de rêveries, d’écarts (hors d’un certain type de réalité).
On devra répéter à notre niveau, vérification de nos acquis (intégration et application).

Introduction :
On doit après la lecture savoir ce qui nous attend. Chronique de ce qui suit. On la fait à la fin. Comme pr la conclusion.

Problématique et hypothèses de recherche :
Problématique : logique d’interrogation. Logique car une problématique se présente comme une pyramide inversée, reflète chose essentielle, du large à des questions plus précises. Mouvement, possibilité d’introduire un dialogue, démarche dialogique double avec les auteurs rencontrés et nous, série de questions/réponses. Choix dans les notions reprenant le mieux ce qu’on a engagé (registre du diabolique). Dialogue aussi entre les auteurs.
Un bon mémoire il y a du suspens dedans.
Différence entre postulat et hypothèses.

Dialogue double : auteur/moi et auteurs/auteurs. Les systèmes de pensée peuvent être différents, clos, défi de les faire se rencontrer.
Il y a filiation, écoles, courants etc à identifier.

Ne pas oublier le temps, l’Histoire. Voir la date du Copyright, ne pas se faire dialoguer des auteurs de tps différents.

Notion d’auteur :
- Certaines éditions sont des garanties d’autres pas dut out
- Colloques, comités scientifiques internationaux, les colloques de Cerisy.
- Un auteur est une inscription dans l’histoire d’un courant de pensé, connaître sa place dans ce courant (parfois inventeur, parfois suiveur).
- Le langage, le vocabulaire : un auteur c’est aussi une écriture, un langage personnel ou scientifique. Des fois, juste l’impression d’un discours scientifique.
- Notion et concept : aides à penser. Une notion n’a pas de définition arrêtée (est soit sous forme d’un mot ou soit sous la forme d’une expression), outil flottant et donc va pouvoir être utilisée dans différents contextes (pas d’ancrage).
Exemple : la notion de culture : pas un concept ; on va en trouver des définitions très différentes, des catégories de nuance différentes, selon les auteurs et selon les disciplines. Chercher l’approche qui nous correspond le plus. Notion différent d’un concept. Un concept a pour lui le fait qu’il a été choisi pour aider à l’élaboration de la pensée ; précis. On ne peut l’employer dans n’importe quel sens.

La problématique comme les hypothèses comportent des mots clés dont certains sont des concepts. Signes de connaissance et de reconnaissance. Construire de mots en mots des éléments clés pr notre rechercher.

Hypothèses : prend appui, un bon levier, « hypo » = en dessous.

Recherche Fondamentale et Recherche Appliquée

L’une ne va pas sans l’autre, l’une n’exclue pas l’autre
Mettre à l’épreuve les réflexions théoriques.

Le terrain est traditionnellement représenté par un contexte, un espace et un temps (exemple : une population, une situation, observation et analyse sur le terrain et limitées à un certain temps).
Notion de terrain et de données : confusion entre terrain et corpus. Un corpus est un ensemble de données définies selon des catégories multiples (une biblio par exemple). D’autres données peuvent être recueillies sur différents supports. Les données de terrain s’envisagent différemment, en tant qu’observables ou enregistrables, que les observations soient armées ou non. Les données de terrain sont des phénomènes, des événements de la réalité etc.
Données brutes : nombre d’articles et leurs contenus publiés par exemple. Les données premières.
Données résultants d’un travail de réflexion/analyse/quantification (recherches sur les récurrences etc).

Recherche fondamentale : travaille sur l’élaboration théorique à partir des données de terrain. Avancée ds le développement des théories.

Dans la recherche appliquée, il y a la recherche-action : c’est une recherche par rapport à laquelle nous sommes acteur des réalités que nous nous proposons d’étudier. Elle est née ds les 80’s d’une nécessité d’agir et d’être capable de mener une réflexion et un bilan. Série de réalisation de certains objectifs. On est partie prenante.

Une Problématique : logique d’interrogation qui conduit à une question spécifique. Du général au particulier. La réalité. Notions et concepts d’auteurs.

Une hypothèse : réponse anticipée. De l’ordre de la fiction. Rêve éveillé. Introduit nécessairement une causalité, pas toujours exprimée clairement. Expression d’une condition. « Si on peut dire »… « Si on peut considérer que »…
Si…………..C’est que………

Rester objectif
Mise à distance
L’objet est à l’extérieur de soi

Cadre théorique / cadre méthodologique :
Deux outils indissociables. Forme l’approche.
Techniques pour recueillir ce sur quoi nous allons penser. Transfiguration de notre objet de recherche
Outils : se distinguent mais l’approche est nécessairement constituée de ces deux cadres.
Moyens d’une certaine proximité, rendre visible, compréhensible.
Coté diabolique : éclairage jamais total, faut une capacité de renoncement, on ne peut tout étudier.
« Approcher » : éclairer l’objet de recherche, qu’est ce que je veux éclairer ?
Comment traces-t’on ces cadres, ces limites, clôtures, exclusions ?
Ces deux cadres entretiennent un lien étroit avec la problématique et les hypothèses de recherche. Il y a une façon de poser les questions, début de l’ébauche d’un cadre.
Le cadre théorique dépend du cadre méthodologique.
Processus.

Bilan critique sur la biblio (double mouvement : sur notre champ de recherche et faire la part des choses).

Contextes de recherche : ont incidence sur la méthode d’approche.

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